mercredi, septembre 07, 2011

Accueillant un vol d'été sur nuages clairs

Mouriam nortis coulague :::::::::: psshhhshhhsssh, mourcelab palyptère bobibaboum complice diritam doualou moubichi (kli nam tartam).
Dirim avec ploumtouk dlaramp pssszzzomhhshblppsd! Pour ne pas ainsi dire dourblikatsu mamouèrade laspuntak katrupsal? Plimpolante taquine, surpulante moquerie, réseauter l'iktoupak, pak, pak, pak! Marque du non-sen par l'entité mal à l'aise, visiblement outrée de tout son long par Glyptotèque, déçue par Cihuatétéo, déesse des femmes mortes en couche, harmonieusement vôtre vous dis-je! À moi la tempête, à vous les écailles. Écaillez, écaillez! Vous n'en serez que plus durs. Mangez manchots machistes, ma machine ne chie pas l'échine, mais marche et mâche ces marches moches et ces bâches boches, de choeur (ici on doit bien prononcer ''sh'' souche et de couche mouche louche la louche louche qui louche. Fil fil filou.
Agapes en frégates de guerre!
Une cordée accordée, une cordée à corder, une corde à accorder, une corde et à corder, une corde et à corde et à corder à corder à corder...
Main dans la main, phallus dans vagin.


Cédrick Mainville 2011

Texte publié dans le recueil: Passager en transit

samedi, mars 05, 2011

Impressions

J'arrive ici et je ne serai pas aussi génial qu' Andy Warhol Andy Warhol Andy Warhol Andy Warhol Andy Warhol Andy Warhol Andy Warhol Andy Warhol Andy Warhol Andy Warhol Andy Warhol Andy Warhol Andy Warhol Andy Warhol Andy Warhol Andy Warhol Andy Warhol Andy Warhol Andy Warhol Andy Warhol Andy Warhol Andy Warhol Andy Warhol Andy Warhol Andy Warhol Andy Warhol Andy Warhol Andy Warhol Andy Warhol Andy Warhol Andy Warhol Andy Warhol Andy Warhol Andy Warhol Andy Warhol Andy Warhol Andy Warhol Andy Warhol Andy Warhol Andy Warhol Andy Warhol Andy Warhol Andy Warhol Andy Warhol Andy Warhol Andy Warhol Andy Warhol Andy Warhol Andy Warhol Andy Warhol Andy Warhol Andy Warhol Andy Warhol Andy Warhol Andy Warhol Andy Warhol Andy Warhol Andy Warhol Andy Warhol Andy Warhol Andy Warhol Andy Warhol Andy Warhol Andy Warhol Andy Warhol Andy Warhol Andy Warhol Andy Warhol Andy Warhol Andy Warhol Andy Warhol Andy Warhol Andy Warhol Andy Warhol Andy Warhol Andy Warhol Andy Warhol Andy Warhol Andy Warhol Andy Warhol Andy Warhol Andy Warhol Andy Warhol Andy Warhol Andy Warhol Andy Warhol Andy Warhol Andy Warhol Andy Warhol Andy Warhol Andy Warhol Andy Warhol Andy Warhol Andy Warhol Andy Warhol Andy Warhol Andy Warhol Andy Warhol Andy Warhol Andy Warhol Andy Warhol Andy Warhol Andy Warhol Andy Warhol Andy Warhol Andy Warhol Andy Warhol Andy Warhol Andy Warhol Andy Warhol Andy Warhol Andy Warhol Andy Warhol Andy Warhol Andy Warhol Andy Warhol Andy Warhol Andy Warhol Andy Warhol Andy Warhol Andy Warhol Andy Warhol Andy Warhol Andy Warhol Andy Warhol Andy Warhol Andy Warhol Andy Warhol Andy Warhol Andy Warhol Andy Warhol Andy Warhol Andy Warhol Andy Warhol Andy Warhol Andy Warhol Andy Warhol Andy Warhol Andy Warhol Andy Warhol Andy Warhol Andy Warhol Andy Warhol Andy Warhol Andy Warhol Andy Warhol Andy Warhol Andy Warhol Andy Warhol Andy Warhol Andy Warhol Andy Warhol Andy Warhol Andy Warhol Andy Warhol Andy Warhol Andy Warhol Andy Warhol Andy Warhol Andy Warhol Andy Warhol Andy Warhol Andy Warhol Andy Warhol Andy Warhol Andy Warhol Andy Warhol Andy Warhol Andy Warhol Andy Warhol Andy Warhol Andy Warhol Andy Warhol Andy Warhol Andy Warhol Andy Warhol Andy Warhol Andy Warhol Andy Warhol Andy Warhol Andy Warhol Andy Warhol Andy Warhol Andy Warhol Andy Warhol Andy Warhol Andy Warhol Andy Warhol Andy Warhol Andy Warhol Andy Warhol Andy Warhol Andy Warhol Andy Warhol Andy Warhol.


Cédrick Mainville 2011

Marathon d'écriture - Atelier libre - 4h30 A.M.

Prends

J'ai laissé ma valise au voyageur du temps
Emportant avec lui tous mes chagrins mourrants
Je lui ai dit d'en prendre soin un tout p'tit temps
Que mon grand coeur avait besoin d'un peu d'changements
Il s'envole dans l'hiver là où il fait bien chaud
S'assurant de tout larguer au beau milieu des eaux
Je l'ai laissé du bout d'ses doigts effleurer ma peau
Sans me demander si j'en faisais pas un peu trop


Cédrick Mainville 2011

Marathon d'écriture - Atelier de chanson avec Tricot Machine - Sur la musique de ''Radar''

Big Bang + Dieu = Mon cul?

La théorie du Big Bang selon laquelle tout aurait été créé par une explosion (ou implosion selon certaines théories) ou la théorie du créationisme selon laquelle il y aurait un dieu créateur? Laquelle faut-il suivre? Doit-on remettre en doute notre existence? Qui est l'inventeur de la réglisse? Mais qu'est-ce qu'on en a à foutre? Est-ce que notre vie est en danger? La mort nous guetterait-elle tous dûe à l'ignorance de nos réelles racines? Absolument pas. Nous pouvons choisir de croire au Big Bang suivi logiquement du Darwinisme, la théorie de l'évolution, vous me suivez? Donc nous pourrions descendre directement de particules infimes qui auraient traversées des centaines d'étapes avant d'évoluées et de former l'homo sapiens sapiens, nous, ou bien sûr nous pouvons choisir l'option divine, la genèse, Adam et Ève. Adam et Ève qui ont proliférés jusqu'à ce que toute la Terre soit peuplée. On serait donc en quelque sorte, tous de la même famille, littéralement? Y'a pas des maladies qui viennent avec ça? À un moment y'a de l'inceste non? De la consanguinité? Moi je ne suis qu'un simple messagee chargé de délivrer, faites-en ce que vous voulez!


Cédrick Mainville 2011

Marathon d'écriture - Atelier sur l'éditorial - 1h15 A.M.

samedi, décembre 18, 2010

Croquabelle

Ô la Croquabelle demoiselle!
Ta candeur teintée d'une sensualité nouvelle.
Je revois d'ailleurs ton sourire si ardent, si vrai.
Ta nature si douce me laisse de toi si près.
Et pourtant, comparable à l'animal effrayé,
Tu recules. Tu te laisses désirée.
C'est une guerre que tu as créée.
J'ai mon armée, des cavaliers inventés!
Qui sont le reflets de mes pensées
Et de la verve qui me tient en vie.
Ô la Jolie Croquabelle!
Croquabelle éternelle.
Retourne-toi, cache-toi!
Ne témoigne pas de ces combats...
Pour toi.


Cédrick Mainville 2010

samedi, novembre 13, 2010

Maître du monde, rien de moins.

Je serai celui qui sera. L'être suprême quoi. Les gens seront en pâmoison devant ma personne. Un papisme sans fin fera de moi un régnant, un dominant! Bon, je ne serai pas pape, mais j'aurai tout au plus son équivalent en pouvoir. Tout cela arrivera, suite à ma naissance.

Je commencerai ma vie dans les environs d'un petit village du sud de la Montérégie, Saint-Lazare. J'aurai déjà en tête les envies qui me rongeront l'esprit au long de ma vie. Je gagnerai en puissance et en connaissance entourré d'un père savant et d'une mère... d'une mère... poule? Ce père de mon cru quittera d'ailleurs cette mère protectrice quand j'aurai atteint l'âge de raison, 3 ans et tout cela pour une vulgaire histoire de rôties volées.Celui-ci refusera de me voir quelques temps pour de nébuleuses raisons qui permettront à ma mère de, plus tard dans cette histoire, me monter contre l'homme pêcheur, selon elle, et la femme de sa convoitise. Ce sera donc à ma mère, et aux femmes autour d'elle, de m'élever. Ces femmes, je les détesterai, jamais elles ne m'apporteront de joie, de réconfort ou d'amour. C'est mon père absent que je voudrai. Père manquant, fils manqué. Je vous détromperai! Je serai à l'image de mon père, connaissant de beaucoup, arrogant parfois, j'aurai jusqu'à son visage! L'alcoolisme, je m'en passerai par contre, une bière au jus de palourdes dès 10h le matin... non! Il m'avouera plus tard par contre que quelque part dans le monde midi sonne.

Les déménagements ne se feront pas rares, les amitiés passagères non plus. Dès la maternelle je serai craint et respecté du moins. Je punaiserai les enfants de ma classe, impunément, je serai craint. La première année, celle où je ferai sensation, où j'étalerai le savoir, qui m'est si cher, de mon père, légué à moi, un cadeau. Seul dans ma catégorie, je n'aurai qu'une passion et qu'une voie à suivre, je serai clown de classe. Pourquoi pas, après tout, je finirai mes excercices
avant tous les autres et n'aurai que comme passe-temps de déranger cette classe restreignante et infantilisante. J'aurai bientôt 7 ans, cesserez-vous de me prendre pour un enfant? Le restant de mon école primaire sera plus difficile: les déménagements, les nouvelles amitiés, la vie. Malgré cela, les notes et les bouffonneries seront toujours au rendez-vous. Incontrôlable je. Le secondaire sera une autre étape plus haute en couleur par l'apparition de difficultés flagrantes en ce qui attrait aux études, pas aux agissements clownesques. Tout ira bien la première année, la deuxième en sera une mouvementée en pitreries. Classe de mathématiques, personne n'écoutera le professeur au nez gargantuesque et écarlate. Certains joueront aux cartes, d'autres parleront, des jumelles seront à l'avant bien à l'affut d'un apprentissage possiblement présents dans le discours douteux de cet homme sans pouvoir, sans envergure. Soudain une scène des plus cocasse:

Lui: Là là! J'en ai jusque là! (mouvement de la main au dessus de la tête de l'Ambrosio)

Moi: Wow, c'est haut ça! (grands yeux ouverts, brillants, savourants l'instant de la bonne blague)

Lui: Tu sors! (pointant le porte)

Moi: (savourant l'instant de gloire attendue, sortie sous les sifflements, applaudissements et acclamations des camarades se délectant de ce gag si bon, si bien songé)

J'aurai à gagner cette bataille face à cet homme se voulant puissant, n'étant qu'un ver sur mon passage de géant. Je lui laisserai chance de vengance. Pensant qu'il voudra se lancer dans une diarrhée verbale incontrôlable remplie de sa verve cachée qui lui permettra de me clouer le bec. Cela ira comme suit:

Lui: Là là! J'en ai jusque là! (copie conforme, occasion parfaite pour une reprise)

Moi: Wow, ça a baissé depuis la dernière fois! (attente de réaction, rien)

Lui: C'est assez! (criant, rouge, en sueur)

Moi: Cétacés? Vous parlez de l'ordre des mammifères aquatiques possédant des nageoires antérieures et une nageoire caudale horizontale? (non seulement un jeu de mot, mais «an excellent one» comme dirait les britishs)

Lui: Ahhhhhhhh! (prise de mon bureau lancé à l'extérieur de la classe)

Moi: (le message compris, chaise, en mains, lancée également à l'extérieure)

Lui: (reproches dont je me «câlicerai»)

Je n'aurai finalement pas cette discussion... pas que je n'aurai pas essayé d'ouvrir la conversation avec la science que mon père m'aura inculquée. Merci Papa. Secondaire deux, je t'aimerai.Secondaire trois, quatre et cinq seront mon ouverture au monde, le moment où j'éclaterai. Je devrai d'abord me faire connaître de tous. Le théâtre, l'improvisation, les concours de chant feront de moi l'être le plus
connu de cette minable bâtisse. Le théâtre ne m'apportera rien durant ces années de fin de secondaire, l'improvisation ne fera pas ses preuves, mais le concours de chant! Mon laissé-passé vers la popularité! Me voilà alors inscrit à ce spectacle: Bourget Idol. Le seul garçon parmis ces «fefilles». Nulle, nulle. Nulle. NULLE! Ah non, pas si mal. J'interpréterai: «Le temps d'une dinde» de Roland Hiha en me dévergondant sur scène. Ma gigue les ensorcellera, les subjuguera. Succès. Adoration. On m'acclamera debout, par deux fois. On m'octroiera le prix du public. Je l'aurai conquis, bande d'abrutis. Je signerai des autographes, des plâtres, des poitrines! J'aurai un nom, mon nom! Je ne me rappelerai d'aucun des vôtres, mais le miens restera ancré dans vos mémoires pour l'éternité. Mission accomplie, DES complété.

Entrée au Cégep. Plus de nom. Je devrai refaire ma place, reprendre ce nom. L'improvisation, le théâtre me remettront la face en place pour la première année. De plus en plus impliqué au sein de l'endroit je retrouverai une plus grande confiance en moi. Mon arrogance laissée de côté referra surface, lentement, ma
place ne sera pas gagnée. Improvisation, l'équipe des Aztèques, victorieuse. Nous conquerrons le globe! version miniature... mais c'est un pas de plus pour moi... un pas de plus vers la domination réelle de ce monde qui m'est dû. Je rencontrerai aussi cet homme, Jean-Marc Larrue, qui me permettra d'élargir les horizons de mon savoir. Je devrai me rappeler de cet homme lors de la conquête qui fera de moi l'être suprême. Je le garderai à mes côtés, ce sera un des mes nombreux généraux. Figureront près de moi Alexandre Poirier, Monsieur Quaker, Pet pis Répète, Sonia Vachon avec une boîte de Tide, la girafe en chef du Parc Safari, le «soul man» de Fred Pellerin, Jim Morrison se fera déterrer pour l'occasion! Je serai prêt.

Soudain... cette femme, je verrai cette femme. Elle aura toujours une année d'avance sur moi en âge. Elle me rendra faible, pour la première fois de ma vie, je serai faible. Elle me volera mon énergie, mon temps, mon moi. Plus de je, me, moi. Ce sera elle, son, toi. Je reprendrai des forces suite à cet erreur de parcours. Ah! J'aurai aussi cocufié l'homme qu'elle aura rejoint. en me quittant. Celui-ci, courroucé, me menacera. Je n'en ferai rien. Ma force et mon intelligence supérieure me permettra d'être rassuré face à ce crétin de première.

Plus rien ne devra se mettre en travers de mon chemin. Je ne serai plus victime. Je n'en ferai pas non plus. C'est un monde juste que je chercherai à créer. Je continuerai ma route. J'attaquerai ma troisième année de Cégep en grand! Je serai partout à la fois. Mon omniprésence m'excluera de la potence. La mort qui souhaitera
frapper devra prendre un numéro et patienter dans la salle dédiée à cet effet. Je devrai créer du temps afin de passer au travers de tout cela. Oh la! Je créerai ma première heure le 7 novembre 2010 à 2:00 du matin! Ce tour de force me revigorera et me fera un bien fou. Ce ne sera pas assez. Je n'aurai pas encore assez
de cette précieux, abstrait, concept qu'est le temps.

Déjà Noël! Euh... non. Ça n'arrivera pas encore, euh... Ce n'est pas encore
en arrivation... en cours d'arrivage... ça n'est pas encore arrivé. Bon! Oups...

Narration antérieure Cédrick! Merde tu le fais exprès ou quoi? Tu mines la note crétin! Oublie ton statut d'être suprême! Tu n'es rien, imposteur! Crois-tu vraiment être si exceptionnel? Tu ne vaux pas mieux qu'un autre. Tu n'es pas plus doué. Je terminerai cette écriture seul. Dégage, tu me pues au nez! Je te montrerai ce que c'est du talent, la supériorité de l'être et de la pensée!

Me voilà en cours de Jeux Littéraires, je serai là, passif, assis devant mon ordinateur, cet ordinateur, à tenter rédiger une autobiographie. J'épierai du coin de l'oeil la situation de départ de Catherine... Un fil conducteur... pas bête. J'écouterai de loin les discussions de Raluca avec les élèves. Je me mordillerai la
lèvre inférieure. Qu'est-ce que j'écrirai! J'en tremble déjà! Aucune idée, aucun fil, aucun trait original! Je ne saurai pas quoi écrire, quoi dire sur ma vie monotone et ennuyante.
J'écrirai n'importe quoi:

Je serai celui qui sera. L'être suprême quoi. Les gens seront en pâmoison devant ma personne...


Cédrick Mainville 2010
Projet 3 du cours de Jeux Littéraires

vendredi, octobre 22, 2010

Je mange la nuit

Je me maintiens en vie,
Tout heureusement,
Car dormir,
C'est la Mort!

Toute la nuit je me cherche.
Et je te cherche!
Qui es-tu?
Qui seras-tu?

Tout ça à zéro...
Vous en pensez quoi?
Battez-vous!
À ZÉRO!

Pendant ce temps-là,
Moi,
Je mange la nuit,
Jusqu'à ce que le soleil revienne...


Cédrick Mainville 2010

vendredi, octobre 01, 2010

Avis de recherche

Plastification des sentiments,
Meurtris et ardents.
Colmatation des sentiments,
Meurtris et ardents.

N'y a-t-il aucune ressource?
N'y a-t-il rien à faire?
J'aimerais, j'aimerais...
Je te jure que j'pourrais!

Quand la meutrière n'est plus salvatrice,
Son instinct d'animal farouche se rebute.
Elle tourne le dos et les talons, sans avertissment,
Elle s'éteint, loin, point.


Cédrick Mainville 2010

samedi, septembre 18, 2010

La Meurtrière Salvatrice

Aventurière vampirique
Sans aucune limite.
Part sans regret,
Caressant les plaies.

Vole les coeurs...
Non, emprunte un coeur
En l'apprivoisant,
En se l'appropriant
Gentillement.
Espérons qu'il sera dompté.
Bête farouche,
Fuyante au moindre approche.
Qui aime pourtant...

Cantatrice à coeur ouvert,
Meurtrière Salvatrice,
Le coeur aussitôt stoppé,
Retrouve un rythme régulier
Sous les pressions haletantes,
Et amoureuses...
De la Meurtrière Salvatrice.


Cédrick Mainville 2010

mardi, juillet 27, 2010

Obturation 50

L'incitatique néant prend ensuite goût au souffle coupé et se jette méchaniquement au large de la baie noire, noire comme le coeur flétri de l'homme aigre qui du plus profond ne recherche plus rien et si vide de tout. Il fond tel le mercure dilatant. Il prend, précaire, précautions, prédilectitons et présomptions sans pour autant s'acharner à la porte de l'oubli qui viendra taper le bout de son bec du bout de son pied.

mercredi, juin 23, 2010

Pécadille discrète crachant au soleil

Quant à l'homme,
Quant à la Chouette,
Quant à la sauce,
Quant à l'aluminium.

Moi je cherchais pas à...
Non, je voyais pas comment on...
Puisque j'vous dit que c'était pas...
Ça m'est égal, ce que j'vous dit c'est que...

Poison et Tanthril. Non!
Fiston et Tranquile. Non!
Maçon et Subtile. Non!
Cresson et Érectile. Hell Yeah!

Où es-tu? Tu me hantes la nuit, tu me tortures, tu me blesses, tu es absente. Viens me chercher si tu ne peux pas rester. Viens plonger avec moi dans la mer des pleurs noirs, on y sera bien. Elle purge l'âme, elle s'incruste en toi en même temps que le mal. Ton coeur en est taché, ton âme asséchée par la candide chaleur des lacunes taquines. Enfin, la purgation faite. Tu perds tout, tu ne perds rien, tu prends tout, tu ne prends rien. The sea of black tears.

Marchons funestes amis!
De nos pas posthumes et patriotiques,
Platon ne nous enseigna pas pour rien!
Ptolémée ne sera pas oublié!

Pliticius roque tibiasson mollitaire,
Rasurique plistao boriculaire sinétrique!
Marsus idlifique et plassion tiérile,
Que par mon arche on crie: Fanfouette!!!!! Mon amour!!!!!!

Jugez ces sycophantes et que ce soit mémorable!


Cédrick Mainville 2010

samedi, juin 05, 2010

انها ليست خطيرة

Hahahahahahaha!
Ahahahahahahah!
Haaaaaaaaaaaaa!
Ahhhhhhhhhhhhh!

Je m'emporte, je t'emporte... Je m'éloigne aussi. Oh là tu pars... loin.

Tu me visites souvent ces temps-ci, que me vaut cet honneur? Il faut dire que c'est parce que je t'ai cherché. Je te l'accorde, tu es la plus forte de nous deux, mais laisse-moi te posez une question... Qui est-ce qui à le plus de contrôle sur toi? Après tout, je me sers de toi, ou plutôt de ton nom. Bon d'accord, peut-être un peu de toi aussi, mais reste que je crois avoir le contrôle sur ta matière, ta substance... ton entité! Voilà le mot que je cherchais, ton entité! Ce que tu es! Le fluide malin dans lequel tu baignes...

Идите вы, Я люблю вас.
Vá você, Eu o amo.
Ti vai in, Ti amo.
Gaat u, Ik houd u.


Cédrick Mainville 2010


Derjenige que poderá decipher Это сообщение, zijn gerechtigd in 驚き!!!!!

jeudi, juin 03, 2010

Synopsis pour qu'elle vomisse!

Maintenant que bien entretenue, la volupté reste à voir et à consommer. Si consommation est de mise, rien à voir avec l'estomac. Par la suite la décoration est à revoir, je n'aime pas ce tapis il est trop long, qu'on me le tonde! Synopsis pour qu'elle vomisse... qu'elle vomisse... Qui? Moi, elle, elle...? Il y en a trop cessez!

Ah oui? Et à ce point? Je vous crois sur parole, mais permettez-moi de trouver cela embarrassant. Je suis choqué par cette nouvelle!

... et c'est ce genre de mutilation qu'elle exerce. Cela m'attriste profondément. Ah si, ne doutez point de ma parole! Triste, blessant, secouant, mais pas embarrassant! Je ne vous permet pas!

Voilà toute la synopsis que j'ai à vous offrir!


Je continuerai tout même après la fin de la synopsis, ceci me permettra d'être plus près de mon public.

Reprenons: Faut pas prendre ce qui nous appartient pas, à moins qu'on le demande gentiment ou que l'on aie une certaine permission spéciale. Par exemple, on ne prend pas les crayons des autres, on ne vole pas de l'argent, on ne prend pas des choses au dépanneur sans payer, on ne vole pas les COEURS. On demande pour prendre à moins d'avoir la dite permission, mais on ne doit pas lui faire de mal. Si l'intention première est de blesser, il faut le laisser en place bien au chaud.

Ceci est une histoire qui s'écrira en six vies, on ne verra jamais tout cela ensemble et faire la paix. Seule l'imagination le permet. Pour ceux qui en ont une plus forte, REDESCENDEZ C'EST IMPOSSIBLE D'Y RESTER... bande de cons...


Cédrick Mainville 2010

samedi, mai 22, 2010

Elle

Apprendre à la voir et la connaître.
Imaginer sans vraiment tout savoir.
Maréchal-ferrant... Ce n'est pas son métier!
Elle, elle. L, el...
Roulade piquée en contre plongé vers son décolleté!

La voir dans nos rêves est un présage,
Aimer la voir est autre chose.

Béatitude face à elle,
Elle éblouie comme pas une de son charme inouïe.
Latitude latente? L'attitude, l'attente?
Litige d'une civilisation passée,
Et aussi contestée que celle de Ménélas!

Ne pas se méprendre sur ses intentions,
Ou se la mettre à dos, surtout ça.
Éclatante étoile diurne
L'aimer,
Il faut l'aimer, la chérir et l'apprécier.
Et je l'aime, et je l'aime. Et je l'aime...


Cédrick Mainville 2010

*À toi jolie fleur!

vendredi, avril 30, 2010

Moi je parle au vendeur

L'amertume des jours gruge mon coeur d'encre. J'irai là ou l'on me donnera l'aluminium du temps et où l'histoire n'écrira rien de blanc, ni de noir, ni de gris... L'histoire ne s'écrira plus qu'en valse. La valse c'est si beau, deux corps qui se font la paix. On ne verra plus jamais ces amours gravitant sous le ciel lunaire. La pièce décorée ne sera plus au rendez-vous et on ne pourra jamais plus l'y entendre chanté Je t'aime. Plus je m'assois, et plus on dirait que je m'assois. Plus je monte, et plus on dirait que je monte. Plus je tape à l'ordinateur, et plus on dirait que le texte s'allonge.

- Hier soir j'ai été dehors.

L'oripède de l'hypostase se pris à l'oxipidente noirceur du jugement dernier. L'iristaure funacride ne pu plaviosser devant le feu sacré du mornite assombri par le lever du soleil. La douceur des mots me translève dans un état tierce. Mon abri va céder, le corioptère dévore tout sur son passage et l'eximante me persécute, je ne bouge plus.

Mon iris a éclaté, ma pupille dilatée, mon corps vitreux tâché, mon cristallin écrasé, ma choroïde anéantie, mon nerf optique grugée. Pourtant je vois encore loin devant moi.

Mon coeur est malade.


Cédrick Mainville 2010

jeudi, avril 15, 2010

À Sam

Le beau temps, une petite marche...

Merci Sam

jeudi, avril 08, 2010

Synthétique

J'aime les petits enfants quand ils sont dodus et bien en chair! Je me meurs sur les larmes du soleil. Quand je te vois, j'ai envie de te tuer, de t'égorger, de t'éviscérer... Un jour je te tuerai, moi ou quelqu'un d'autre, un jour je t'aurais. Quand je te verrai, je te ferai boire le liquide ferré qui nous a un jour uni. Le fleurs me volent ma jeunesse que moi-même j'avais enlever à ces enfants si impolis. Je me meurs, je me meurs, je me meurs... Ma plume me serre, elle m'agrippe fortement par la taille et tous les deux on a dansé un rock and roll. Dans mon sommeil je me vois, rarement intact, j'y surgis intensément en diffusion instantanée.

dimanche, avril 04, 2010

De la part d' ''Anonymes''

Ced,
Je te veux dans ma vie,
Dans mon lit,
Même si tu t'appelles pas Billy.

Ced,
Je te veux dans mon spaghetti,
Je veux ton zoukini,
Même si tu t'appelles pas Billy


''Anonymes'' 2010

Merci à vous!!!!

jeudi, mars 18, 2010

Nez de Pieds

Je te pousse en bas du balcon.
Tu tombes sur ma pelouse en béton.
Heureusement,
J'avais enlevé ma voiture.


Cédrick Mainville 2010

dimanche, mars 14, 2010

Ce matin, un lapin!

Je roulais sous la pluie ce matin,
Après une nuit blanchit à main,
Le power métal jouait fort,
Aouaye une tite shot de fort!


Cédrick Mainville 2010

samedi, mars 06, 2010

Quand le rêve est fini

Quand tu n'as rien d'autre à faire que chercher, c'est dur. Moi j'ai rien d'autre à faire que chercher, quand je trouve, on me frappe. Je cours après ma queue. Je cours avec ma queue?

''La Fantastique Nicky enr. 44 ans, provocante. Je te reçois comme amant et non comme client. 514-703-1034'' (Petites annonces du Journal de Montréal p.75 Samedi 6 Mars)

-Mais non c'est pas ce que je cherche, ferme ta gueule!!! Je t'aime...

-Qui?

-Je sais pas, mais je t'aime...

-Ah bon.

-Qu'est-ce que tu veux dire par là?

-J'ai quelque chose à me reprocher?

-Je n'ai jamais insinuer ça... et puis de toute manière je ne vois même pas pourquoi on se parle encore je t'en veux et c'est tout!

-...

-N'insiste pas j'ai dit, point.

-...

-Suffit de ces plaisanteries j'en ai assez eu... (Temps) Tu viens on y va...

-Oui oui je viens, laisse-moi le temps de terminer de brosser mon cheval.

-Ah ce que tu peux être dada parfois!... Allez viens on y va!!!

-Oui oui je viens, laisse moi le temps de terminer de brosser mon enfant.

-Ah ce que tu peux être papa parfois!... Bon ça suffit tu viens oui ou merde?!?

-Allez tu viens je t'attends dans la voiture depuis 15 minutes au moins!!!

-Oui oui je viens, laisse moi le temps de vendre un condominium à un sans-abri.


Cédrick Mainvile 2010

mercredi, janvier 27, 2010

Sous une douce Lune

L'enfant né de la Lune se cherche,
Cherche encore la passion.
Elle ne l'anime plus, ne le tient plus,
Il cherche pourtant le moyen de chercher.
Par tous les moyens se laisse aller,
Pour être ensuite déçu par la trouvaille.
L'enfant-Lune n'est pas...
Plutôt n'est plus, puisqu'il a déjà été.
Les entrailles vomissantes entachent le plastron,
Et son idyllique parcours s'assombrit.
Souffre comme tu fais souffrir!
Prends-y plaisir, cela n'en sera que moins pire.
La déchéance de l'autre fera succomber le suivant!
Meurs enfant-Lune, ton destin... sera le mien.


Cédrick Mainville 2010

vendredi, janvier 08, 2010

Poème - Mal

Succession de mots
Rime en ''o''.
Phrase qui ne veut rien dire
Quelque chose fait en sorte que quelque chose d'autre se produit

Strophe qui explique le point de vue de l'auteur
Des lettres, des lettres, des lettres, que des lettres.
Là c'est des mots, encore des mots.
Aucune rime dans cette strophe, la liberté.

C'est la dernière strophe, elle n'est pas pareille.
Plus longue, plus illogique, pour le moment.
On ne comprend pas trop, on est plus sûr.
L'auteur ne sait plus quoi écrire, il tourne en rond.
Reprend l'idée de départ: ''succession de mots''
Rime en ''o''
Phrase qui ne veut rien dire.
Phrase qui veut tout dire.


Nom de l'auteur Année


Gitan, matin, ciel, plateau,
Le crétin que l'on voit qui gîte ci-haut.
L'abîme profonde du temps gruge les entrailles du matin.
Le marbre brûlant éclate et crépite suite au choc de la Lune

Le manquement au serment déçoit toujours.
La tâche accomplie nous garde en vie.
Tout ce qu'il faut c'est trouvé un but.
Le garder en tête et foncer!

Tout n'est pas dit, dire n'est pas complet,
Il faut voir au delà de la lacune taquine
Se laisser emporter au gré du moment.
Le gitan lui se laisse bien prendre à tout cela
Le matin se lève sans briser les pots
Et tout ça sans tomber du plateau.
Le tout est de s'aggriper à l'infime espoir naissant du cacaotier.
J'ai mal!


Cédrick Mainville 2010

mercredi, décembre 30, 2009

Sapristi!

Je n'ai jamais compris
Je ne comprends pas
Et ne comprendrai...
Peut-être jamais.
Tes mots, je me le demande,
D'où viennent-ils?
Qui les prononcent?
Pourquoi sont-ils prononcés?
Ils m'embrouillent certes,
Mais ont sur moi un certain effet.
Est-ce de la candeur venant de toi?
Ou est-ce totalement habile de ta part?
Ils ne glissent pas dans mon esprit
Comme l'eau sur les plumes du canard.
Ils restent et je les interroge.
Assis à mon bureau,
Je pointe la lampe électrique, lumière, blanc doux,
Vers leurs visages et ils me montrent qu'ils n'ont pas peur.
Je les reconnais bien là, les petits téméraires!
Ils ne répondent pas, je dois chercher, je dois les pénétrer
Pour arriver à mes fins. Je dois les prendres dans le bon sens.
Je les met sur la table et je les tourne et les retourne, aucune faille.
Le message est très bien codé, trop bien codé...
Même pour les nez les plus fins qui ont la vue bien aiguisé...
Je n'ai jamais rien compris,
Je ne comprends pas
Et ne comprendrai...
Peut-être qu'un jour.


Cédrick Mainville 2009

mardi, décembre 22, 2009

Moment sans tête

Ils sont tous là à me regarder, comme si j'étais un beau gros morceau de viande:
- Je ne suis pas de la marchandise, cessez de me fixer, criai-je.
Ça ne les empêche pas de rester là, inerte, et de me convoiter:
- Et si moi je vous regardais de cette manière, pourriez vous le supporter?!
Aucune réponse. Ça ne m'étonne même pas:
- Mourrez!
Ça ne leur fait rien que je les injure ainsi, ils continuent à vivre. Qu'ils soient en vie me tue. Sinon c'est moi qui les tue, c'est la loi de la jungle, manger pour ne pas être mangé. S'il n'y en avait pas autant, je tenterais quelque chose, mais ils sont trop nombreux. À chaque semaine il y a de nouvelles troupes qui arrivent par de grands convois. Je suis encerclé, c'est moi ou eux, je dois faire quelque chose! J'ai beau regarder à gauche, à droite, aucune issue! J'ai des sueurs froides, je ne vois qu'une sortie, mais elle est bien trop loin je suis terré derrière un comptoir. Prêt à l'action, j'ai une poubelle, mes pieds et un cadenas à bicyclette... Ça va être une dure bataille que je devrai mener seul! J'ai parfois des alliés qui vont et qui viennent en emportant quelqes uns de mes nombreux ennemis, ce n'est pas beaucoup, mais ça m'aide fortement! Bon je me prépare j'y vais, j'vais les bouffer ces connards!!!! Le décompte avant ma sorti de derrière le comptoir et avant ma mort... 5... 4... 3... 2... 1... soudain...
*Diligne, gligne, dligne!*
Ah merde un client!
-Bonsoir c'est 23,24$, merci, bonne soirée!

******************

Bon il est parti, j'en étais ou? Ah oui, je reprends 3... 2... 1... (Bruits de mitraillette et de puissantes explosions)


Cédrick Mainville 2009

mercredi, décembre 16, 2009

Sapolin de 1897

Par exemple, j'ai voulu être bon. J'ai voulu faire mon bien et j'ai essayé de laisser tout derrière, mais quelque chose me laisse perplexe... Quelque chose m'empêche de ne pas y penser. Et si... Et si... Dans une situation comme celle-là rien n'est facile, sauf peut-être prendre l'option des airs ou des rails, ou du pont, ou de la route, ou des balles, ou de la lame... Même ce choix-là il est difficile. Et après y'a le quand? pourquoi? où? je laisse quelque chose? je m'habille comment? j'devrais peut-être aller à la salle de bain avant pour pas me pisser dessus après...
Y'a ça et tout le reste, mais le reste je le veux, comme ce qu'il reste dans le frigidaire. Le repas d'hier soir, mmmmmm!
Elles sont belles les jolies demoiselles, quand revient l'été qui les fait s'envoler. Qu'elles sont belles, belles, belles, ces jolies fleurs nouvelles quand le vent d'été les fait se soulever. Jupons de pétales frétillant dans l'étale où elle s'étale toutes grisées de chaleur, endimanchées dans leurs ordeurs.
Ils étaient sympathiques, je les ai beaucoup appréciés. Je m'y suis amusé, j'ai beaucoup ri et aimé, surtout ça, aimé. Mais là ils sont en poussière. J'aurais aimé les conserver et m'en rappeller, mais tu as préféré ne pas les laisser vivre, je te comprends... Je n'ai pas rancune au coeur pour autant... simplement de la déception et de la tristesse. J'ai quand même gardé des morceaux, on sait jamais...
Je t'ai trouvé, mais tu étais perdu, tu m'as finalement dit que tu m'avais trouvé et je t'ai dit que j'étais perdu.
Vous deux... beaucoup de différences, tellement peu de ressemblances... J'COMPRENDS RIEN EN ANGLAS!!! (Ici il faut lire le dernier mot de la phrase comme il est écrit sinon le sens est perdu et on ne saurait le retrouver. Les chiens dépisteurs sont tous morts, ça va mal à shop)
Icitte j'étouffe j'en ai assez, la poésie qui pu des pieds! Partir pour aller n'importe où, j'veux m'en r'tourner chez nous.
DE L'ANTHRAX!!!! YEAH!!!!!!!


Cédrick Mainville 2009

mardi, novembre 03, 2009

À faire:

- Me lever de bonne humeur dans mon lit: Fait
- Manger: Fait
- Me brosser les dents: Fait
- Courir partout et sauter sur les gens: Fait
- Crier fort et tapper sur les nerfs des gens: Fait
- Énervé tout le monde de ma simple présence: Fait
- Faire beaucoup d'allers-retours Cégep - Voiture: Fait
- Faire un arrêt avant le retour: Fait
- Apprécier le temps de l'arrêt: Fait
- Me coucher avec mes pensées : Fait

-Parler: À faire...


Cédrick Mainville 2009

samedi, octobre 31, 2009

Insatiables restants

Pourquoi fallu-t-il que je m'enguignolasse
De cette arlipide aux airs si plimpolants?
M'aurait-elle amiorée?
Se serait-elle trompée?
Marchant dans la siroipante noirceur,
Omnubilante noirceur,
Afin que je puisses m'upprider de mon désir luvulant.

Lestate fusse-t-il à point?
Ne point comprendre l'enciphérate odilante,
Qui de son irimante passion s'en fût allé,
Jusqu'au bord de la falaise de mon âme.

Troublé, malquité, courroucé, altrucqué, cidillé!
Blotti contre l'arbre des remords charmants,
Je me trouve dans l'impossibilité de vous répondre,
Laissez-moi un court message et je vous rappellerai,
Et cela dans les plus brefs délais, merci!

Je _________ (verbe) un petit ________ (nom).
Pour qu'ensuite __________ (sujet + verbe) l'étreindre à l'infini.
Il sera _______ (adjectif) et _________ (adjectif) .

Mon nom? Quel est mon nom?


Qui? 2009

lundi, octobre 05, 2009

Encore et Déjà?

M'y revoilà,
Derrière mon bureau
À me dire: Déjà...
Tout repart en copeaux.

Je ne vois plus
Tu ne vois plus
Il ne vois plus
Nous ne voyons plus
Vous ne voyez plus
Ils n'y sont pas.

C'est qu'il en a le p'tit bonhomme!
Prend-la et va, petite pomme!
Dit avec un gros accent italien!
Un gros rire gras de musicien!

Firilibi doudelidou
Didelidou Firelibi
Flatelidou didam lidou
Didam deloudelidi

Ça te tente pas de
Regarder quelque chose
D'utile à la place!
Penses-y...

Ça passe, ça passe, ça passe!
Pas trop, hey avance ça passe plus!
Tu vas tout casser merde, avance!
Bravo! T'as tout fais foiré comme d'hab!

Foutaise! Ce n'est que de la foutaise!
Comment as-tu cru que nous allions te croire?
Tu prends l'armée suèdoise pour portuguèse?
Surprise sur prise! Rira bien qui osera te croire!
Encore...

Cédrick Mainville 2009

lundi, septembre 14, 2009

Pffff!!! Cherche...

Je Pense À Tout
ne cherche ne trouve
comprends mais pas sans
plus rien confondre rien
rien ne pourrait trouver

comme me, me dit
je ferais faire il
n'ai plus de dans
jamais mal la, l'obscure
compris que peine noirceur,

ce de, ce celle
qui te geste qu'il
se voir que voit
tramait loin tu se
en de me détruire
toi. moi. poseras. langoureusement.

Cédrick Mainville 2009

*C'est un ramassis de n'importe quoi je l'avoue... ou pas...

mardi, août 04, 2009

Se morfondre

Bla bla bla bla bla!
Bla bla bla bla bla bla bla...
Bla bla bla bla;
Bla bla bla bla bla.

Bla bla bla bla bla:
Bla bla bla bla bla bla?
Bla bla bla bla bla bla bla.
Bla bla bla...

Bla bla bla bla bla bla bla bla bla!
Bla bla bla bla bla bla bla.
Bla bla bla bla bla,
Bla bla bla bla bla bla bla.

Bla bla bla bla bla bla;
Bla bla bla bla:
Bla bla bla bla...
Bla bla bla bla bla bla...

Bla bla bla bla:
Bla bla bla bla bla,
Bla bla bla.

Et si on arrêtait d'en parler...

Cédrick Mainville 2009

dimanche, juillet 26, 2009

De l'autre côté épais!

Hey, j'ai cherché,
Je me suis tué a cet ouvrage
Et j'ai cru bon de cultiver ces fruits
Qui je l'espère grandiront
En moi, en toi, aime

Un adieu sec
Un bruit dans la nuit... ahhhhhhh
Il mourra
De l'agressivité du chat

Cédrick Mainville 2009

jeudi, juillet 23, 2009

Les nuits sont longues

C'est long et je m'ennuie!
La fatigue ne me prend pas!
Elle vous touche tous et puis
Vous tombez un à un dans un puissant coma.
Le sommeil.

Je suis seul et m'émerveille
De vous voir tous dans cet état second.
Je suis là, seul, vermeil.
Je pleure, je me morfonds.

Toi, tu me parles quand tu dors.
Avec Toi, je suis plus que bien.
Je ne sais plus où chercher l'or.
Je ne sais même plus où j'ai rangé le mien.

Je te vois qui t'endors et hésite alors a parler.
Je te laisse t'endormir lentement, soudain...
La radio s'emballe, ça t'a réveillée.
J'effleure ta peau du bout de mes mains.
Je te laisse dormir et m'en vais au loin
Sur mon vélo, j'ai trébuché.

Toi, dors, t'en as besoin.
Moi?  Je ne dors pas, en fait si...
Mais pas trop, j'en prend pas soin.
De moi j'veux dire, de vous c'est autre chose.
J'essaie, très fort en fait, je cherche la cause.
Celle de vos déboires.  Oh!  Ça sent le roussi.

Les nuits sont longues,
Quand on est seul...

Cédrick Mainville 2009

mardi, juillet 14, 2009

La P'tite et dite: La Dormeuse Éveillée

Tu as tenté d'y résisté,
Tes paupières alourdies
Ne pouvaient plus rester éveillées
Tu es endormies.

J'essaie de m'éloigner de ton délirium
Mais tu me rappelles et soudain,
Je me sens saisi dans ton maelström
Sans pouvoir me détacher, tu m'étreins.

Tu m'accuses, tu blasphèmes sans cesse.
Tu revies le passé et cherche la clé.
Tu revies la peur, la peine en toute presse.
Rien à faire tu es prise et piégée.
Tu me retiens, j'en suis subjugué.
Ce que tu dis blesse, mais j'encaisse.
Le mal que ça fait, le tout au passé.

Tu n'en es pas consciente
Et tu ne t'en rappelleras pas.
Jamais à vrai dire, je m'en contente.
Ça me rassure, tu sifflotas?

Tu aimerais être une écrevisse.
Ne jamais dormir, te reposer la jambe.
Cesse!  Et dors!
Ahhhhhhhh!  Pourquoi mon nom?
Je suis dans la cuisine,
Et tu cries mon nom.
Pourquoi ta tête me donne cette place?
Dors!  Et cesse!
Au nom de mon nom!
Mon, ton, son!

J'en fais quoi de tout ça?  Si j'vais me coucher, tu me penseras mort au bout de mon sang.  Si jamais je reste éveillé, tu tenteras aussi de le rester.  Si je monte, tu auras gagné...

Oh tiens!  tu respires fort.
Je crois que ça y est, tu dors...

Cédrick Mainville 2009

*Pour Édith

dimanche, juillet 12, 2009

Jamais

Je suis blessé,
Atteint d'une maladie incurable...
La compassion, coupable!
J'en mourrai, toujours touché...

J'ai mal pour vous, vous tous...
Laissez-moi prendre votre douleur.
Laissez-moi l'encaisser, vous l'extirper.
C'est trop demander de vous voir cesser?
Cessez d'avoir mal, laissez-moi être le meneur.
Laissez-moi prendre la position de tête de cette course!

Ça me rendra malade, certe.
Ça me tuera probablement.
Mais je ne subirai pas votre perte.
Pas de mon vivant, c'est un serment!

Cédrick Mainville 2009

Ainsi parlait déterminé,
Un pur petit illuminé,
Débalancé par la justice,
Qui se prenant pour Salomon,
Voulait confondre le démon,
Devant ses propres cicatrices.

Plume Latraverse

samedi, juillet 11, 2009

Cuisson

Sensation autrefois perdue,
Et maintenant retrouvée,
Restera à tout jamais gravée
Dans mon âme éperdue.

Elle est belle la nouvelle!
Faites lui un bel accueil.
Elle sera la plus belle!
Enviez-la, faites votre deuil.

Chaud, chaud, chaud!

La viande bien apprêtée,
Bien servie, reste à ingurgiter.
Encore beaucoup de sang.
Je l'aime comme ça ma viande,
Toute en sang...
Hey, mais c'est pas ma commande!

Je l'aime bien la nouvelle.
Elle sera la plus belle!
Oh non!  Cessez avec ces regards!
J'ai de hautes attentes à son égard.

Cédrick Mainville 2009

vendredi, juin 26, 2009

Intermission

C'est l'entracte, en coulisses...
J'attends, j'attends, je pense.
Toutes ces questions sans réponse,
Tous ces moments intenses
Qui me permettent de douter,
Douter sans foncer,
Douter sans jamais oublier.
Oublier de ne pas penser?

Pas encore le moment?
J'y retourne, oui mais quand?
Pendant?
Ah je comprends!
Ou pas...  Pas... Pas...
Des pas, c'est quand on marche ça,
Marches, comme l'escalier là?
Aie!  Ça monte un escalier!  Oui c,est ça!
Monter, comme monter au ciel!
Comme le soleil dans le ciel!
C'est chaud le soleil, les sous-marins c'est chaud aussi
C'est bon des sous-marins, les russes en ont pour l'eau!
Aie un papillon!

C'est long!  C'est long un entracte!

Nous sommes l'enfance décimée,
Pour l'harmonie du ciel décimée,
Pour effacer ce temps décimé,
À n'être plus qu'un coeur qui bat.
Nous sommes le temps!

Ignoré!

On peut jouer à chat pour passer le temps non?  Bon, c'ets moi le chat!  Et je ne te toucherai pas, car il n'y a qu'un chat ici et c'ets moi!!!!  C'est moi le plus puissant, j'ai le pouvoir, je suis chat!!!!!

Que le mal reigne, que la vie s'effondre
Et que l'on voit enfin l'hystérie et la folie
Détrôner l'ordre et le bon sens!

Cédrick Mainville 2009

mardi, juin 02, 2009

De passage

Une petite chose, une toute petite chose aussi insignifiante soit-elle...  peut carrément vous bouleverser, vous éclairé une journée et changer votre humeur, humeur qui dure et perdure...  Deux petits mots qui viennent parsemer de lumière les sentiers sombres du désespoir.  Ces deux petits mots que l'on veut toujours entendre et que l'on veut s'approprier, garder, posséder...

Je t'aime...

Ces deux petits mots que l'on imagine puissants, ne sont-ils qu'en réalité un mensonge?  Un mensonge que l'on s'amuse à répéter à tors et à travers?  Je sais plus... je crois pas en fait...  Mais comment les autres le prennent-ils?  Le doute...?  Comment les autres l'utilisent?  Sincèrement...?  Ou tout simplement les distribuent à l'un et à l'autre sans signification flagrante simplement pour tenter de s'accrocher à quelque chose parce qu'on ne peut pas vivre sans s'accrocher ou sans avoir quelqu'un d'accrocher... et dès qu'on en voudra plus, on jettera, on laissera, sans remord, sans ressentiment.

Le jour où vous serez jeté et où vous aurez cru à votre amour et à tous ces ''Je t'aime'', dites-vous que l'autre voulait quelqu'un qui s'accrochait où à qui s'accrocher en attendant de trouver ce qu'il cherche réellement.  Le mal que ça fait... le mal que ça fait...

lundi, mai 25, 2009

''Chat-do''-Maso

Vous affirmez que vous êtes là, mais je ne vous vois nul part.  J'ai beau chercher, appeler, rien...  Un Tit-chat qui se torture est-ce que ça donne un ''Chat-do''-Maso???  Je sais pas...  Je demande seulement l'avis des gens moi...  J'ai rien à dire la dessus.  Ça ou d'la crême à glace?  Bof, moi j'parle pas de ça.  Quand je vois des chats maintenant, j'ai le coeur gros, gros de haine, de honte, de tous ces sentiments indignes que je n'ai jamais arborés, que je n'ai jamais eu ni désiré ressentir, mais c'est plus fort que moi.  Des chats se balladant candidement, ça me laisse un goût amer dans la bouche, un goût amer créé, par soit l'innocence ou l'hypocrisie de l'un...  Si c'est l'innocence je l'en excuse, si c'est l'hypocrisie par but de blesser eh bien qu'il crêve le chien, euh le chat, je sais plus...  Qu'il ne fasse que mourir...  Je n'ai rien à dire de plus à ce sujet...  Ah tiens mon 9mm, dans mon chapeau?  Ça m'étonne toujours!  Mais il est où mon lapin alors?

Cédrick Mainville 2009

Don't mess with un Tit-chat

Arrête!  Arrête sale crétin!!!  Tu le fais exprès Connard!  Ta fausse innocence aura beau berner tout le monde, pas moi!!!  Arrête ou je te tue et je te jure que je t'aurai.  Cesse de me narguer, je te tuerai, ou je me tuerai si je ne peux pas t'atteindre.   Mes mots te seront fataux* et ma lame me sera mortelle.  Je vais t'emporter avec moi, je ne partirai pas seul.  Tu as voulu jouer à ce petit jeu avec moi?  Payes en le prix joueur!  Fallait pas me chercher!  Le petit chat sort ses griffes, ses dents et sort de son chapeau... un lapin?  NON!!!!!!  UN 9mm!!!!!!!!  MEURS CONNARD!!!!!!

BANG!!!!

Cédrick Mainville 2009

*Fataux: Au lieu de ''Fatals''

samedi, mai 16, 2009

Un Tit-chat

Un Tit-chat peureux,
Un Tit-chat capturé.
Un Tit-chat rassuré,
Un Tit-chat heureux.

Un Tit-chat c'est bien, mais un Tit-chat heureux c'est mieux!

Cédrick Mainville 2009

mardi, mai 12, 2009

Meurtre d'une facilité singulière

La mort le guette.
Il ne s'en doute même pas
Et marche vers son trépas.
Je l'aurais coûte que coûte!

Le cible est trop facile.
Il ne s'en doute même pas...

Je lui annonce ma présence,
Je me présente à lui.
Il ne s'oppose pas et pense.
Il me demande qui s'ennuira, qui?

Tous ceux qui le voudront.
Toux ceux qui tiennent à ta médiocre vie.
Tous ceux qui se sont attachés.
Tous ceux qui te chercheront...

Il pense, pense, toujours...
Il ne cesse plus et s'arrête.
Puis recommence, un cycle, toujours.
Te plairaît-elle cette quête?

Oui
Non
Oui
Non
Je sais pas!

La seule arme que tu possèdes contre moi,
La peur...
C'est la seule chose qui te retiens, toi.
Non? (l'air moqueur)

Si tu restes, si je ne peux t'ammener,
C'est grâce à cette peur.
Débarasses-toi en, et je partirai...
Avec toi, bien sûr, sans torpeur.

Elle me retient,
Elle me garde ici
Ma peur...
Toi, vous...

vendredi, mai 08, 2009

Château de cartes

Fondations que je croyais solides.
De mon côté du moins.
Est-ce moi qui l'ai négligé, n'en ai pas pris soin?
J'aurais dû regarder du tien, livide.

La charpente défaillante,
Les madriers sont grugés,
Les pièces d'acierie recouvertes de vert-de-gris
Les cartes soufflées par le vent

Vite, ils arrivent!
Tous aux remparts, reformez les rangs!
Que les pions soient à l'avant!
Que les malheureux vivent!

Soyez prêts à envoyer les tours!
Formez la barricade de dés!
Les fous se rebellent!
Que le sang coule, que la victoire soit nôtre!

Ça y est, ils ont percé les rangs.
Le mur s'écroule,
Les cartes s'envolent et brûlent
Nous avons perdu, j'ai perdu...

Ce que j'avais de plus cher à ce jour,
Ce qui me permettait encore d'être ici.
Est-ce que je dois alors partir?
Est-ce que tu me laisse m'en aller, pour de vrai?

Tu as mal joué tes cartes,
J'en paye le prix,
Tu t'es au moins laissé prendre au jeu
Malgré que tu n'en aies pas eu envie, peut-être...

Le château est tombé
Laissant sur la table un amas de cartes...
Rouges et noires
Rouge comme le sang, noir comme...

Mon, non...
Ton... non,
Notre, non,
Nos... coeurs.

Cédrick Mainville 2009

lundi, avril 06, 2009

Plaines hadales

J'ai passé mon temps, ma vie
Dans les plus hauts sommets
Le sourire aux lèvres et le soleil réfléchi,
Jusqu'à ce que je réalise que je tombais.

Trop d'eaux ont passé sous les ponts
Joie que je croyais acquise, mienne,
Durant trop longtemps, lierne,
Malheureusement éphémère, long.

Les cavernes sont si sombres
Les abysses trop peu profondes
Je veux m'enfoncer parmis les décombres
Parmis les carcasses des précédentes ombres

Tant qu'à y être on va visité!
Ouin hen...  C'est...  Noir...
En plus j'ai l'impression que mon coeur s'en est impreigné,
Cette noirceur, j'ai du mal à la voir, la concevoir...

J'y vois rien merde!
J'aimerais qu'on m'éclaire!...
Oh! une lueur! ah déjà parti...
Ah elle revient!  Reste!  Reste...
Déjà repartie...  Je la vois encore!
Viens, oui viens...  Reste avec moi...
Non! non, non...  Pourquoi tu pars?
Encore toi?  Cette fois tu restes?
Non?  J'y avais bien pensé...
Je t'attends encore alors et j'espère toujours...
J'y crois...  c'est d'ailleurs pour ça que je reste moi...

Bon bon bon...
Encore des divagations 
Pour le jeune Mainville...
Tiens prend tes p'tites pillules!

Je l'ai vu, pour vrai cette fois!
Elle était là et elle revenait!

Oui oui, c'est ça!
Fait de beaux rêves le jeune...
Comme si tu faisais autre chose d'ailleur.

Cédrick Mainville 2009


jeudi, mars 26, 2009

mercredi, mars 25, 2009

Plateau de tournage

J'hésite encore...
Retrouver ma vie.
Plutôt, me sentir en vie
J'hésite encore...

Sentiment de liberté
Ou bien de dépendance?
Pense, pense... pense!
En piqué ou en pointé?

Encore une fois...
J'me dis que c'est la dernière
Malgré toutes vos prières...
Je recommencerai encore une fois...

Et puis au diable les questions!
Caméra, lumière et... Action!
Coupé!
On reprend encore une fois!

C'est plus fort que moi.
Ça vient me chercher.
Au moins j'ai de la soie.
Ça sert à soulager.

Ça y est, tu ne me quitteras plus...
Pas pour le moment du moins.
Sans plus...
Ni moins...

Ton nom gravé dans ma chaire,
Va à l'encontre de toutes les prières...

Cédrick Mainville 2009

lundi, mars 23, 2009

Avec pas de lunettes...

J'ai l'impression que tout est différent
Et de ne plus connaître les gens.
Je ne vois peut-être plus,
Mais j'entend en surplus!

Pourquoi ce geste si insignifiant
Me fait regretter si amèrement.
Je ne veux plus rien voir,
Je veux être malentendant et croire!

Ne plus te voir,
Ni t'entendre...
Non!  Laisse-moi croire!
Laisse-moi me pendre!

J'aime mieux me faire mal
En étant bien.
Pour éviter que l'on m'empale.
Du temps...  Combien?

Ah pis j'm'en calice!
Tant que ça me permet...
Tant que je peux être...  Mais...
Moi je...  Criss!!!

Ah non, pas encore!
Ne me reprend pas
Il ne le suporterait pas, mon corps.
Non je ne veux pas!

Tout est flou, je ne suis sûr de rien
Je crois t'avoir vu l'espace d'un moment,
J'ai su reconnaître ton visage dépeint
Même malgré mes verres absents.

N'importe laquelle de ses têtes blondes
Auraient pu être la tienne.
Tout s'écroulait dans mon monde...
Je voudrais que tu sois mienne...

Cédrick Mainville 2009

mercredi, mars 18, 2009

Chaleur d'été

J'ai chaud, ça brûle
Mais je ne comprend pas
Les gens aiment ça?
Moi j'y crois pas
Haut et fort je le stipule

Chaud chaud chaud!
Ça va pas tellement
C'est peut-être trop tôt
À midi, lentement.
J'ai trouvé pourquoi j'avais si chaud!
Je dois l'évacuer!
Plus... plus, plus!!!

Pas assez fort,
Trop fort...
J'ai pas la main
J'ai beau frotter
Mais en vain
J'ai encore trop chaud

La crême n'y fait rien
Moi j'y peux rien...
Et dire qu' il y des gens qui aiment ça
Pfffff...  C'est bon que pour les vieilles dames
Ça fait un teint, mais sans plus
On dirait même des rides!

La lumière refletée est pire
Elle est impitoyable
Ce n'est pas uniforme,
J'en ai partout sur mes bras
Et je sens encore la chaleur du soleil
Ça brûle...

J'ai trouvé comment avoir encore plus chaud
Jai trouvé le secret, oh c'est beau!
Mes amis ne soyez plu sots!
Venez avec moi et ayez chaud!

J'ai trouvé la source
Celle comparable au soleil
Ce n'ets pas une illusion
Simple comme bonjour!
Il y en a partout, essaie aussi
Si tu as froid...  C'est bien hein?
Ça pique au début, mais ça passe!

Comment quelque chose de si froid à la base
Peut laisser cette chaleur au passage?  Extase...

Cédrick Mainville 2009

Spaghetti bolognèse ou microphone?

Moi je prendrais une paille avec mon lait

Où as-tu ranger le sel?
Ça fait une heure que je le cherche
T'es sur que tu l'as rangé dans la salle de bain?
Tu ne me dirais pas ça à cause de ton petit nez?
D'accord je te crois, mais attention...
On est loin de la soupe aux lièvres!

Irson. Irson Malfoutu.
Tu connais pas? Y se tenait avec Serge Lamard
Pis Tit-Guy Tremblay, voyons allume!
À l'école secondaire des Trois petits pinsons!

C'est là qu'il est entré, l'iguane de la voisine.
J'étais pas sur de ce qu'il voulait.
D'après moi y'avait besoins d'argent.
Tsé pour faire un tour de chameau à une bosse.
C'est assez dispendieux, parce que c'est rare qu'on en trouve.
Ça c'est d'la faute à la société de consommation...
Pensez-y, on arrête de consommer, plus de Russie.
Si y'a plus de Russie, finit les koala.
Et sans koala... la chimie n'a plus raison d'être.
Et c'est en ce sens qu'on constate que la tyrannie s'installe

Il fait noir, je vois plus rien
Je trébuche partout et j'ai mal
Il fait encore noir
Je trébuche partout et j'ai mal
Je vois pas où je vais
Je trébuche partout et j'ai mal
J'y crois pas
Tu trébuches partout et tu as mal

Je comprends pas pourquoi tu te fais mal par contre
Je comprends pas d'où te viens cette envie

Tu viens, on vas au zoo?
On va aller voir les chats, ça te dirait?
Moi j'aimerais bien...

Si tu comprends pas un mot,
Tu vas le chercher dans le dictionnaire.
Si tu cherche la terminaison d'un verbe,
Tu vas dans un ''Bescherelle''.
Mais si tu ne comprend pas une personne...
Tu fais quoi bordel?
En lui parlant, tu n'apprends rien.
En restant ça te fait rien.
Et en pleurant, ça ne soulage pas...
En mourant... ouais... disons que...
On fait quoi après ça?

Si un papillon s'envole, qu'il vient de déposer sur ton coeur et qu'il commence à butiner... C'est que décidément... T'es mort et que tu t'es fait ouvrir la cage thoracique!!! Mais supposons que ce papillon soit blanc et qu'en prenant de ton sang il devienne rouge... Désolé, j'avais pas vu l'heure, le cours est terminé, on reprend la semaine prochaine...

Vois-tu? Moi oui.
Veux-tu? J'crois pas
Vies-tu? Pas moi...

C'est à ce moment que la brique s'est brisée et que le gars en dessous à commencé à manger du pain à l'ail! Non mais t'aurais tellement rit quand la fille est arrivée et qu'elle à demander à voir son certificat de naissance et son livre d'Astérix sur la Lune, moi je me coupais les veines avec des lames de rasoir tellement c'était morbide comme demande... non mais ça se fait pas demander ça à quelqu'un... Je crois pas que je m'en remettrai, parce que tu n'étais pas là et que le sel n'étais pas sur la table...

Cédrick Mainville 2009

dimanche, mars 15, 2009

Encore ce dilemme entre la forme et le fond

J'en ai beaucoup qui passent par la
Éperdus, ils marchent dans la forêt aux illusions désenchantées
Tara tatam tam font les tambours dans ma tête
Acheter un orignal qui danse dans les rues... peut-être
Iris magnifique, corrompu et froid qui laisse croire à tout
Sa pupille morte aspire tout autour et confond son âme

Babouvisme
Iconoclaste
Ectoblaste
Nanisme

Comprenez qu'il ne faut pas comprendre
Et oublier ce qu'on sait pour comprendre qu'on ne comprend pas

Se situer parmis les autres
Oublier ce qu'il faut être ou ce que l'on doit être
Inventer son propre monde et y vivre
Renfermé à l'intérieur rompant tout contact

Lacérations profondes, oups, ça saigne
Arc-en-ciel de sang, c'est joli non?  J'aime bien...  Toi aussi je crois?

Aller vers l'arbre, le plus gros
Vertical, pourquoi pas?  C'est mieux, je pense
Enchantement, fumée, pouf!  Partie...
C'est difficile de bien penser à ce moment-là

Toi
Oui
Ici


Cédrick Mainville 2009

mardi, mars 03, 2009

Chambre

Rêves corrosifs, rêves incisifs

Cédrick Mainville 2009

jeudi, février 19, 2009

Tu crois?

Pourquoi tu m'as fait mal?
Tu es venue, tu m'as blessé
Mon coeur, tu ne l'as pas raté
Et tu m'as fait mal


Pourquoi tu m'as blessé?
Je ne t'avais rien fait moi,
Je ne t'avais rien demandée,
Je me demande encore pourquoi


Pourquoi as-tu voulu que je souffre?
L'ai-je mérité
Ou es-tu aussi cruelle que tu le prétend?
J'aurais préféré me faire frapper
Un coup de ta ''fausse cruauté''
Je me suis demandé pendant un temps
Pourquoi tu n'as pas préféré me malmener
Comme tu préfèrerais surement
Dans ton joli monde où tu te crois apte à une grande méchanceté
Je souffre...


Pourquoi as-tu voulu mon malheur?
As-tu vraiment voulu que je pleures?
Ou tu voulais peut-être me faire peur?
Voulais-tu plutôt percer mon coeur?


Sauve moi...
Je me noie
Dans l'océan noir de mon coeur
J'entend déjà le divin choeur


Dernier instant,
Je n'y croyais plus,
Pendant un moment,
Je n'en pouvais plus


J'ai moins mal,
Tu me fais sentir mieux maintenant
Je ne comprend pas...
Tu comprends toi?


Ah voilà! Déjà...
Simplement je croyais,
Plutôt je pensais...
Que je n'étais plus là...
Mes souffrances ont pris un terme
Je n'y suis plus,
Je n'ai pas encore compris
Je ne crois plus avoir mal,
Est-ce plutôt un mal qui engourdi?
Un mal qu'on ne rescent plus
Qu'on croit évaporé
Comme l'amour perdu
L'amour éphémère
Qui nous laisse choir,
Sans rien,
Je ne ressens plus rien
Sans mon coeur que tu as percé
Déchiré, brisé, lancé,
Blessé...


Explique-moi!
Quelle était ton intention?
Pourquoi me l'as tu volé?
Avais-tu une intention,
Ou simplement par pur égocentrisme,
tu as pris quelque chose que tu voulais?
J'e t'ai laissé le prendre, sans bouger,
Sans offrir résistance
Parce que c'est avec plaisir que je te l'aurais laissé,
Mais tu t'es contentée de prendre sans penser.
Pourquoi cela? Pourquoi me l'as tu dérobé?
Je me pose encore la question,
Question qui m'obsède et qui me rend fou
Ça me tue d'y penser...


Ouf... une chance que j'ai encore toute ma luciditié
Et que je ne me laisse pas emporter par la folie,
Je vais rejoindre mon ami à bottes mauves
Avec son grand sourire maussade
Son parapluie orangé, son sac de voyageur bleu
Sa gaité inhabituelle et son sens de l'humour douteux
Il gambade et fait des tartes aux pommes
et dirige, par la même occasion une chorale de danseuses,
Danseuses albinos russes s'épilant les jambes
Au milieu du parc lunaire sur la troisième avenue.


Ça me tue...


Cédrick Mainville 2009

vendredi, janvier 23, 2009

Avec Titre

Tu ne me vois pas
Tu ne conçois pas
Mon existence
Et ma présence

Tu ne peux pas comprendre
Tu ne peux même pas imaginer
Ce que j'ai peur de perdre
Au temps ou tu n'es pas à mes côtés

Ce qu'il peut t'arriver
Ce qu'il peut se passer
Comment pourrais-je le savoir
Si je suis perdu, ici, dans le noir?

Loin de toi je me sens mal,
Mais avec toi j'ai mal
J'ai mal de t'aimer
Je souffre pour t'aimer,
Mais je vis aussi pour t'aimer

J'en deviens fou à penser à ça
Je ne peux pas être sensé
En pensant à toi
Tout s'entrechoque violemment en moi

Mon coeur s'emballe
L'image de ma tête se fracassant
Sur le béton froid
Mes poumons se resserent
Mon estomac sanglote
Mon cerveau s'effrite

Pourquoi ne vois-tu pas ma déchéance?
Pourquoi ne vois-tu pas mon amour profond
Perdu sans toi,
Perdu avec toi
Tu ne vois pas que j'en deviens fou!
Je perds la tête et tu ne t'en rends pas compte
Je pète les plombs

"Tu ne sauras jamais, comme je t'aime
Tu ne sauras jamais
Pourquoi je souris, quand tu ris
Quand je vois briller tes yeux gris"

Elle m'emporte sauvagement
Vers un monde que je ne connais pas
Cette Folie malsaine, cette Folie!
Je la laisserai m'emporter sans combattre
Je vais la laisser me prendre
Qu'elle fasse de moi ce qui lui plaît
Je veux sombrer dans l'inconscience
Dans la démence insurmontable et ne plus en sortir
Je veux m'abandonner et la laisser me gruger la moelle
Qu'elle s'imprègne en moi,
Comme la terreur dans les yeux d'un enfant
Un enfant dominé par la peur
La peur qui le ronge quand il le voit arriver,
Il sait, il le sent, pourtant il n'y échappera pas
Me laisser englober dans un amour noir
Un amour qui me fait saigner
En attendant le tien, ton amour
Celui que je veux, le seul qui me tente
Sauve-moi, aide-moi!

Trop tard, Elle m'a eu! La Folie!
Tu m'as laissé là, tu m'as abandonné à Elle
Mes larmes ne la touchent pas, Elle en rie
Elle rie de me voir si pitoyable devant toi
Devant toi qui n'est pas venue, qui m'as laissée

Cette Folie qu'est celle de t'aimer,
Celle de t'aimer, celle de t'aimer...

Cédrick Mainville 2009

mardi, décembre 23, 2008

S.B.S. (Sang Bon Sans)

Si tu es loin de moi,
Je ne peux pas vivre
Puisque tu n'es pas à moi
J'essaie d'oublier, ivre.

Je ne comprend pas
Ce monde dans lequel,
Nous vivons, toi et moi
Tout cela me rappelle...

Une frustration refoulée
Et une rage meutrière
Qui, dans toute cette foulée,
Ère, perdue, dans cette fourrière.

L'amour que je ressent,
Qui m'enveloppe, me pend
Cesse avec tes élucubrations fausses, tu mens!
Tu ne fais que mentir, sang.

Pourquoi cette amertume?
Cette chanson posthume
Que tu me chantes sans arrêt?
Je veux que tu me foutes la paix!

Un jeu que je ne comprends pas
Qui ne me plaît pas
Jouez-y, vulgaires pantins
Diriger par vos intincts
Instincts non-assouvis
Instincts qui nous dicte l'envie
Laissez vos cordes s'entremêlées,
Elles ne créeront que mochetés et atrocités.

Est-il possible de laisser tout tomber?
Tout tomber pour quelqu'un qu'on aime
Quelqu'un à qui l'on tient réellement
Que l'on aime Sincèrement
Que l'on veut serrer pour l'éternité
Que l'on désire par dessus tout protéger
Je t'aime, je t'aime, je t'aime!

Tu es mon seul vrai amour
Je n'ai jamais resenti quelque chose de si fort
Quelque chose qui me permet de crier le mot ''amour''
Sans que rien ne me garde prisonnier et me tienne pour mort
Je veux t'aimer, mais t'aimer à souffrir
Si je ne souffre pas, je ne vis pas
si je ne vis pas, je ne te ressent pas
Ne te vois pas, ne t'aime pas.

Ces quelques vers ''Sang Bon Sans''
Ne font que confirmer mon extrême folie
Folie, qui fait couler le sang
Le sang de ma mie
Le sang de millier d'innocents
Qui s'envole et qui tache
Ce malheureux comptoir écarlate
Que les énergumènes mâchent
Sans prendre conscience des dent qui éclatent.

Cédrick Mainville 2008

dimanche, octobre 26, 2008

Haine

Un jeune homme mystérieux
Me jette un regard curieux
Du fond de la pièce
Mais qui est-ce?

Le visage légèrement plissé
On voit tout de suite les traits
D'une colère déformée
Non! pas la colère, un enragé

C'est de la rage
Qu'il a en me regardant
Je la reconnait cependant
C'est n'est qu'une image

Une image mouvante
Je m'approche,
Elle s'approche
Elle me paraît vivante

Son expression est claire
Elle est haineuse
Haineuse devant ma chaire
Devant ma présence piteuse

Elle me déteste du plus profond de son être
Ses yeux, son front, ses joues creuses
Reflètent leurs pensées poreuses
À l'égard de ce que je suis, de mon être

J'approche ma main
Elle en fait de même
Elle est froide, pas humain
J'ai comprit, crême!

Je réfléchis, mais je ne pense pas
Je te regarde, mais ne te vois pas
Qui suis-je?

Cédrick Mainville 2008